Le président de la CNDH M. Maty Elhadji Moussa a reçu en audience le Mardi 19 juillet 2022 le Représentant Pays IDLO. L'entretien entre les deux personnalités a porté essentiellement sur les difficultés rencontrées dans le partenariat entre les deux organisations et sur les solutions adéquates et ou des réformes a apportées pour un partenariat meilleur. L'audience a eu lieu en présence du Rapporteur General, du Directeur de cabinet du Président, ainsi que du Secretaire General Adjoint.
Avec l'appui financier de l'USAID à travers son programme "Droits de l'homme et l’accès à la justice au Niger',mis en oeuvre par l'Association du Barreau American Intiiative pour l'Etat de Droit ( ABA-ROLI),des membres ,cadres centraux et régionaux de la CNDH sont en formation sur le thème : les Droits Humains et le Droit International Humanitaire . Deux éminents conférenciers dont un en provenance de la France Docteur Pierrick le Jeune ( ancien membre de la Commission Nationale Consultative des Droits de l'Homme de France ) et Ibrahim Diori vont outillés les membres de la CNDH pendant trois jours avec des communications riches et variées. Au deuxième jour des travaux ,les participants ont suivi des modules sur le mandat, les compétences d'une Institution Nationale des Droits de l'Homme (INDH), la CPI,ses compétences et ses relations avec les Etats.
La seconde audience du mardi 22 juillet 2022, le Président l'a accordée a une equipe de Center for Civilians in Conflict (CIVIC) composée de M. Aboubacar Moutari, Directeur Régional Adjoint de CIVIC au Sahel et de Mme Amina Issa Oumarou, Directrice Plaidoyer, Politique et Communications pour CIVIC au Sahel. Les deux responsables etaient venu présenter leur organisation à la CNDH du Niger et envisager une collaboration avec cette derniere.
La journée internationale pour le soutien aux victimes de la torture célébrée le 26 juin coïncide cette année avec la fin des commémorations du 40è anniversaire du Fonds de contributions volontaires des Nations Unies pour les victimes de la torture. Le thème retenu cette année est « agir pour les victimes de la torture ».
La Commission Nationale des Droits Humains (CNDH) s’est toujours investi pour le respect de la dignité humaine et dans la lutte contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants, conformément à son mandat de promotion et de protection des droits de l’homme sur toute l’étendue du territoire national. C’est dans cette optique qu’elle a mis en place un Groupe de Travail chargé de la Lutte contre la Détention Arbitraire, la Torture et les Traitements Cruels, Inhumains ou Dégradants.
La torture est un acte qui vise à briser la personnalité de la victime et constitue une négation de la dignité inhérente à l'être humain. Bien que la torture soit formellement interdite en vertu du droit international, force est de constater qu’elle reste une pratique courante qui persiste dans de nombreux pays dans le monde. La protection des frontières et la lutte contre l’insécurité sont des moyens souvent invoqués pour justifier la torture et autres formes de traitements cruels, dégradants et inhumains.
Ses conséquences vont souvent au-delà de l'acte isolé sur un individu. Elles peuvent être transmises de générations en générations et conduire à des cycles de violences.
Conformément à la Convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradant, la torture est interdite sous toutes ses formes au Niger. Elle est incriminée à travers la loi n°2020-05 du 11 mai 2020 qui prévoit une peine d’emprisonnement de un(1) à cinq (5) ans. Par ailleurs, le mandat de la CNDH a été élargi au MNP (Mécanisme National de Prévention de la torture) en application de la loi n°2020-02 du 6 mai 2020. Aussi, la CNDH encourage l’Etat du Niger à poursuivre les réformes visant à prévenir et sanctionner la torture, et à soutenir les organisations nationales, internationales et la société civile travaillant sur cette problématique en tant qu’acteurs du changement.
De nombreuses actions ont été menées par la CNDH pour sensibiliser et former les acteurs sur la mise en œuvre du MNP à travers, notamment, la vulgarisation des textes nationaux et internationaux relatifs à la lutte contre la torture. La Commission Nationale des Droits Humains, en tant que MNP, appelle les autorités militaires, administratives et judiciaires à veiller au respect des textes et à leur mise en œuvre effective afin de mettre un terme à cette pratique Inhumaine.
‘’La dignité humaine : je m’engage’’
Fait à Niamey, le 27 juin 2022
LA VICE-PRESIDENTE